Récemment, Like a Dragon: Pirate Yakuza, le nouveau jeu de Ryū ga Gotoku Studio, a été annoncé, ajoutant un nouvel opus à la célèbre série. Face à la surprise suscitée par la rapidité de son développement, le journaliste Gene Park du Washington Post a ressorti une interview datant du début de l’année où il a eu l’occasion de discuter avec le studio de leur incroyable cycle de développement rapide, apportant ainsi un éclairage intéressant sur la question.
Un modèle bien rodé
Chez Ryū ga Gotoku, ils sont surpris que d’autres studios repartent pratiquement de zéro à chaque nouveau projet, sans réutiliser une partie des ressources qu’ils ont déjà créées. Eux, en revanche, suivent la stratégie des séries télévisées et des films, « qui réutilisent les ressources dès que l’occasion se présente. »
Ryū ga Gotoku est un studio véritablement prolifique, probablement l’un des plus productifs au monde, parvenant à allier quantité et qualité de manière impressionnante. Au cours des quatre dernières années, ils ont lancé : Isshin Remake, The Man Who Erased His Name et Infinite Wealth. Maintenant, ils viennent d’annoncer un nouveau titre, un spin-off à thématique pirate de la série principale. À une époque où les cycles de développement peuvent durer jusqu’à huit ans, c’est un résultat extraordinaire.
Comparaison avec d’autres séries
Masayoshi Yokoyama, le directeur de Ryū ga Gotoku Studio, a cité les exemples des séries GTA ou Assassin’s Creed, où chaque nouveau chapitre « réinvente de larges portions du jeu. » Selon lui, « de nos jours, la plupart des jeux ne sont pas des améliorations des précédents, mais de véritables redémarrages. »
Pour les Yakuza, c’était différent. De nombreux épisodes se déroulent en effet dans le quartier de Kabukicho, dont les modèles et textures ont été réutilisés plusieurs fois. « Notre méthode consiste à construire les nouveaux jeux sur les anciens, » a expliqué Yokoyama, ajoutant qu’il s’agit d’un modèle emprunté au cinéma et aux séries télévisées, et qu’il est pratiquement unique dans l’industrie du jeu vidéo.
Un modèle difficilement reproductible
Il convient de noter que leur système fonctionne également grâce à la conception spécifique de la série Yakuza. Dans les jeux où le cadre change à chaque itération, comme Assassin’s Creed, il devient compliqué de réutiliser les ressources de la même manière.
Un avenir prometteur pour Ryū ga Gotoku
Avec l’annonce de Like a Dragon: Pirate Yakuza, Ryū ga Gotoku continue de prouver sa capacité à innover tout en maintenant un rythme de développement rapide. Leur approche unique et éprouvée semble être un modèle de réussite dans une industrie où les cycles de développement sont souvent longs et coûteux. L’avenir s’annonce prometteur pour ce studio japonais prolifique, qui continue de captiver les joueurs du monde entier avec des titres de qualité exceptionnelle.
En tant que jeune média indépendant, Espace Geek a besoin de votre aide. Soutenez-nous en nous suivant et en nous ajoutant à vos favoris sur Google News. Merci !